ApéroCoop du 24 avril : rencontre avec des associations amies !

En préambule de cet ApéroCoop, gage de transparence désormais bien ancré, nous avons fait le point sur les avancées de notre projet collectif avec un élément important :

  • L’organisation des permanences dans notre épicerie-labo change pour tendre vers plus de polyvalence. Lorsque les adhérents s’inscrivent pour tenir les permanences ils doivent désormais choisir entre trois catégories de postes :
    • les postes, intitulés Matelot polyvalent, distribués sur place, selon les besoins  du jour et les souhaits des bénévoles,
    • le poste Matelot caisse confirmé, pour les personnes ayant déjà une bonne expérience de la caisse, en mesure d’aider les nouveaux,
    • les postes Capitaine (vente, stagiaire vente, réception), pour les personnes autonomes (ou en formation) sur les différents postes.

Deuxième temps de notre ApéroCoop : l’ouverture d’esprit de la Coop sur Mer n’est plus à démontrer. La Fève et le collectif  Zéro Déchet Toulon étaient invités à nous présenter leurs activités, diaporama et débat interactif à l’appui !

Quelle est l’utilité d’une monnaie locale complémentaire (MLC), comme la Fève ?

Anne, Milène et Pia, membres très actives, sont venues éclairer notre lanterne. Alors que les monnaies nationales ou continentales peuvent  engendrer spéculation et délocalisations, les MLC maintiennent l’économie sur un territoire restreint (le bassin d’activités du Var pour la Fève). Ne pouvant être thésaurisées, elles circulent plus vite en étant ré-injectées dans l’économie locale (circuits courts, reconquête des espaces agricoles, commerces de proximité, etc.) dont elles dynamisent les échanges.

Encadrés par une loi du 31/07/2014 relatives à l’Economie Sociale et Solidaire,  les euros convertis en MLC sont garantis par des banques éthiques, comme la Nef en ce qui concerne la monnaie varoise. En insufflant un esprit coopératif et responsable, les MLC stimulent les liens sociaux et diminuent l’empreinte écologique de l’économie. Ainsi, La Fève a pu récemment faire circuler ses premiers billets à la Foire bio de La Farlède, grâce au concours d’une cinquantaine de prestataires adhérents !

Zéro Déchet France, crée en 1997, a une déclinaison locale : Zéro Déchet Toulon

Viola et Serge ont expliqué la dynamique, qui s’articule autour des « 5 R ».

  • Refuser la surconsommation induite par la mode, le marketing, les soldes, les proche ainsi que  les marchandises sur-emballées, les contenants à usage unique ou individuels, etc .
  • Réduire nos achats de produits neufs  ou superflus et donner une seconde vie aux multiples vêtements et autres objets s’accumulant dans nos rangements (dons aux proches et aux associations caritatives, vente dans les vide-greniers et dépôts-vente,…).
  • Réparer ou faire réparer  (Repair Café, Envie, etc.) avant de recycler ou pire, de jeter.
  • Recycler dans les filières de tri sélectif tous les contenants, vêtements et autres objets dont vous vous êtes assuré, au moment de l’achat, qu’ils étaient bien…recyclables !
  • Le cinquième R, en anglais, est « Rote » (pourrir) et signifie évidement « composter »  les déchets organiques végétaux. Vous vivez en appartement ? Les lombricomposteurs ne dégagent aucune odeur, fascinent et sensibilisent souvent les enfants… Très actifs, les membres de Zéro Déchet organisent une soirée apéritive et informative mensuelle dans un bar de Toulon.

La troisième mi-temps, l’apéro partagé, en plus de délecter papilles et gosiers, a comme d’habitude solidifié la cohésion entre adhérents, tout en affinant de façon conviviale  nos connaissances sur les thèmes abordés ou sur le monde en général.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cette page :