Caroline : une reconversion professionnelle qui a du sens

Caroline est la première salariée de La Coop sur mer !

Désormais, elle est présente tous les jours d’ouverture de la petite épicerie du centre ville, à Toulon. Pour autant, ce n’est pas elle qui est à l’accueil, mais un (ou une) bénévole. Et si Caroline répond volontiers aux questions des coopérateurs sur la provenance des produits, par exemple, son travail commence dès le lundi, avec la gestion des commandes. Un investissement qui satisfait pleinement cette jeune femme, souriante et réservée, «sensible au naturel depuis l’enfance »… et qui entame une seconde vie professionnelle.

Technicienne de laboratoire

Née à Toulon, Caroline a fait ses études dans le département, réussi une formation de technicienne de laboratoire et a poursuivi sa carrière en Ile de France. « Pendant dix-neuf ans, j’ai travaillé sur divers postes, dont l’assistance téléphonique de l’entreprise, ce qui m’a donné le goût de l’échange. Puis j’ai laissé Paris, avant de vivre un certain temps en Charente. J’avais alors un projet en apiculture qui n’a pas vu le jour, mais je savais que l’écologie, le bien-être et la recherche d’une alimentation saine étaient désormais primordiaux. »

L’engagement à la Coop sur Mer

Caroline est revenue dans le Var en juin 2017, s’est inscrite à l’association « Les Amis de la Coop sur Mer » en octobre 2017, a trouvé un travail dans un magasin où elle a appris « le métier » en direct, obtenant la confiance du gérant et une nouvelle idée pour sa « deuxième vie professionnelle ».

« Quand il a été question de trouver une salariée, pour la « Coop », tout naturellement, je me suis portée volontaire. Avant de commencer, je suis passée par « la Louve » à Paris, dont le modèle nous inspire, à Toulon. Le plus étonnant ? Le niveau d’autonomie de chaque bénévole, l’organisation des salariés, l’implication de chaque coopérateur… »

Salariée engagée, Caroline consacre son temps au service d’un nouvel « art de vivre » : « si l’on ne peut changer le monde, changeons au moins notre environnement le plus proche. »

Et quand Caroline n’est pas derrière son ordinateur, ou dans l’épicerie, que fait-elle ?

«  Le dimanche, je ramasse les déchets sur les plages de Six-Fours, où je vis, et le verre poli par la mer : je l’utilise pour faire des photophores, des vases.

Aujourd’hui, je pense que tout est à inventer à la Coop, et j’en suis très fière. J’ai enfin trouvé ma place. »

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